Le molybdène et ses alliages :
des propriétés exploitées
au maximum
Durant une grande partie de notre aire congédié au rang de métal rare, le molybdène n’est devenu populaire qu’au début de XXe siècle et notamment lors de la Grande Guerre où il fut utilisé comme substitut au tungstène dans les aciers.
Ses applications, couplées à celles de ses alliages mettent pleinement à profit des propriétés hors-norme telles qu’une haute température de fusion, une grande élasticité, une résistance mécanique accrue même à des températures très élevé, une bonne conductivité électrique mais également thermique, un excellent coefficient de frottement et de dilatation, ainsi qu’une très bonne résistance à la corrosion dans de multiples milieux.
De nombreuses industries utilisent le molybdène : telles que les industries spécialisées dans l’électrique et l’électronique, l’industrie du verre, la fabrication de fours, l’industrie chimique, les créateur de revêtements en métal, la métallurgie, l’armée…
Les alliages du molybdène
à travers l’histoire.
Le molybdène est un nom venu du grec « plomb ». En effet, ce métal a longtemps été confondu avec ce dernier. C’est seulement en 1778 que Carl Wilhelm Scheele, un chimiste suédois, parvient à différencier les deux métaux suite à une expérience avec de l’acide nitrique dilué. Il nomma dans un premier temps cette substance « terre de molybdène ». Quatre ans plus tard, Peter Jacob Hjelm identifia définitivement le molybdène comme un métal à part entière. J.J. Berzelius viendra compléter ensuite ces connaissances puisqu’il détermina avec précisions les propriétés chimiques du molybdène.
Vers 1800, ses applications se restreigne aux teintures. Il fallut attendre presque 100 ans avant que H. Moissan n’obtienne une version très pure de ce métal, suite à une réduction au four électrique. Dans ce même laps de temps, les usines Schneider, implantés au Creusot, utilisent pour la première fois le molybdène comme un alliage pour la fabrication d’aciers de blindage. Puis lors de la Première Guerre mondiale, la pénurie de tungstène obligera les industriels à exploiter des gisements de Climax. Des gisements présent en grand nombre dans le Colorado. C’est grâce à cet essor que ce matériau a gagné ses lettres de noblesses.
Un matériau aux caractéristiques
mécaniques étonnantes
Le molybdène dispose de caractéristiques mécaniques qui sont relativement variables et sont très dépendantes de la présence de certains éléments dans le milieu comme l’oxygène, le carbone ou encore l’azote. La ductilité peut également être très affectée en fonction des écarts des températures car la phase de transition du ductile au fragile peut générer une température bien supérieure à la température ambiante. Et cela est valable dans de multiples systèmes de sollicitation.
Lorsque le thermostat monte de manière significatif, ces mêmes caractéristiques sont fortement influencées par la température de recristallisation. Cette dernière fixe la limite de température d’application. Une limite avoisinant les 900 degrés Celsius dans le cas d’un molybdène pur.
Il est pourvu d’une grande élasticité malgré son aspect dur et robuste. Et seuls deux métaux, le tungstène et le tantale, peuvent se vanter de points de fusion plus élevés.
Les différentes alliages et leurs propriétés
Le Molybdène TZM
Le TZM augmente la résistance du Molybdène pur face aux températures extrêmes. Mais tout comme le produit pur, le TZM s’oxyde très vite dans une atmosphère chaude dépassant les 500°C.
Le Molybdène Lanthane
Le lanthane est exploité en complément avec le Mo pour augmenter de manière exponentielle la conductivité de l’élément. Une caractéristique qui lui permet de devenir supraconducteur.
Le Molybdène Tungstène
Le tungstène enrichi les propriétés du molybdène lors d’une utilisation à très hautes températures. Il permet également de le rendre plus résistant à la corrosion.
Employé en majorité par les outils en charge des mélanges dans l’industrie verrière et dans le milieu de électronique. Existant de manière plus abondante, cet alliage permet de réduire le prix de vente final, tout en garantissant des améliorations notables sur l’élément de base.
Le Molybdène Rhénium
Le rhénium gagne en malléabilité face au molybdène seul. Et même si la température du milieu est inférieure à la température ambiante, cette propriété reste optimale.
Le molybdène-rhénium (MoRe) est essentiellement utilisé dans l’industrie électrique pour la fabrication des câbles de thermocouple. Mais également lors d’un étirage de matière.
Le Molybdène Zirconium
L’oxyde de zirconium, couplé au Molybdène, offre la résistance à la corrosion la plus importante dans le milieu industriel. Agrémentée d’une grande stabilité à température élevée, cette fusion garantie une meilleure résistance au fluage que le molybdène pur.
Le Molybdène Tantale
L’addition de tantale permet, elle aussi, d’améliorer la résistance à la corrosion. Appelé MoTa, l’alliage est relativement rapide à structurer sans trop de contraintes.
Une offre riche pour répondre
à des caractéristiques thermiques spécifiques
Comme évoqué, il existe autant d’alliages et de structures que de possibilités d’applications. Et chacun d’entre eux est en mesure de répondre à des besoins produits spécifiques. Delta Métal vous accompagne dans le choix des matériaux et vous proposera la meilleure offre afin de répondre à vos besoins applicatifs.
Nous vous proposons donc un Molybdène et ces déclinaisons d’alliages de haute qualité répondant aux exigences des mondes industriels et électroniques. Pour de plus amples d’informations contactez-nous via notre formulaire de contact dédié.